Documents : Histoire de Langres et ses environs

Extrait d'un recueil de notes nommé Histoire de Langres et des environs,comprenant un essai de l'histoire générale de Neuilly (tome 13), ecrit le 04 juin 1862

13 juin 2008

CHAPITRE IX - Productions Du Régne Animal

PRODUCTIONS DU RÈGNE ANIMAL

Parmi les animaux domestiques, figurent : le cheval de race commune, l’âne et le mulet, très rare, le bœuf et la vache, la chèvre, peu répandue, le mouton, le porc, le chien, le chat, le lapin à poil soyeux et le cochon d’Inde.

Le canton est si bien boisé qu'il renferme beaucoup d'animaux sauvages, tels que : le sanglier, le loup, le renard charbonnié à queue noire, le blaireau, la loutre (rare), la marte, très rare, le putois, la fouine , la belette, l'écureuil ( peut être inconnu), rare, le campagnol, le lérot?, le mulot, la taupe, la musaraigne, le hérisson commun, le rat, la souris depuis 1730, époque de son apparition en France, et la chauve-souris ; peut être quelques chats sauvages.

Le gibier quadrupède nous offre : le sanglier, le cerf, (ou en a pris un à Neuilly en 1848), le Chevreuil, moins rare, le lièvre, très répandu ; mais le lapin de garenne est inconnu en terriers à l'état sauvage ; on en élève comme le lapin à duvet.

Oiseaux domestiques ou de basse-cour. On élève des oies, des poules, des coqs, des canards, des dindons quelquefois, des pigeons.

Parmi les oiseaux de proie : la buse, la sous-buse, l'oiseau de St Martin, la cresserelle, l'épervier, le hobereau, le tiercelet, le gerfaut, le buzard, l'émérillon commun, la chouette, l'effraie, la hulotte, le chat-huant, le corbeau, la pie, dite vulgairement l'agace, la corneille, la pie-grièche, le geai, l'écorcheur, le coucou.

D'autres espèces d'oiseaux ne sont pas moins répandues ; tels sont : le ramier, la tourterelle, la perdrix grise, le râle, la caille, l'aleyon ou pique-véron, la huppe, le grimpereau, le pic-vers, la sistelle, l'engoulevent, le cabaret ou linotte de vigne, quatre sortes de mésanges, de lavandière, la bergeronnette jaune, le troglodyte, le rossignol, la fauvette bec-figues, le rossignol de muraille, l'epeiche ou cul-rouge, le cul-blanc, le moteux, le traîne-buisson, , le bruant, la linotte, le proyer, le friquet, hoche queue, le bouvreuil, le verdier, le merle, le mauvis, le draîne, la grive, la perdrix, le loriot, le moineau, l'hirondelle ou martinet, l'étourneau d'eurapi, le gros-bec, le pinson, le chardonneret, l'alouette, le roitelet, le pipi, le boeuf ou pouillot, le traquet, moineau bartavelle rare ; l'hiver amène des plouviers, des vanneaux, des morillons, des oies sauvages, le canard sauvage, la poule d'eau, la morelle et le râle d'eau, sont les principales espèces aquatique.

Quant aux oiseaux de passage, nous citerons : l'aigle, l'autour, le buzard, la bécasse, la bécasine, la grue, la cigogne, l'hirondelle de mer, le pinson des ardennes, le pluvier, le rouge-gorge, la sarcelle, le torcal, le tarin, le vanneau, le héron, le butor, le courlis. Les grandes espèces aquatiques ne s'y arrêtent pas. L'hiver amène les mésanges du N. de l'Allemagne, le pinson des Ardenne, le pinson de neige et autres espèces inconnues ici.

En fait de reptiles, nous n'avons que la couleuvre à colliers, le colubes austriacu ou lisse, sans venin, l'orvet ou serpent de ver, très commun, la vipère-aspic, rare, mais venimeuse, qui met bas jusqu'à 15 à 20 petits en été ; c'est Virey qui dit l'avoir rencontrée dans le canton de Varennes, la grenouille rousse, la grenouille verte, les crapauds de toute sorte, la raine verte, la salamandre palmipède, dans les eaux dormante, et la salamandre à crète.

Viennent ensuite les poissons. Il y a des truites ( peut être le saluro-fario) l'anguille, le brochet, la carpe, le barbeau, des tanches dans l'Amance, beaucoup de meuniere (eyprut dabula), de vairon, de gardon, de loche, de lottes recherchées ; on trouve encore et surtout des épinoches, des goujons, des montelles, des barbottes, des chabots, des écrevisses, autrefois trés communes, aujourd'hui rares ; on en a vu d'énormes en Vivey. Dans les eaux stagnantes vivent surtout des anadontes, l'unio littoralis, l'unio pictorum, des dragonneaux ou jardium aquaticum, dans les marécages les sangsues communes (beaucoup en Vaucoulon, des plamaires, des lombries tubicolor. Ajoutons la limace, le limaçon, l'escargot, dont on recueille quelquefois des quantités énormes, et l'araignée.

La liste des insectes serait la plus longue de toutes, si on pouvait les nommer tous ; Bornons-nous aux indications suivantes. Le canton de Neuilly l'Evêque ne renferme aucun insecte venimeux ; on y trouve peu de coléoptères, on cite le curabe et de nombreuse tribus herbivores, entre autres les scarabéidès, les cérambyines, les chrysomètes, les brucher et les lépidoptères nocturnes. Viennent ensuite les lucanes, les mélolonthes, les cancharides, les lymexylons, plusieurs mycétophages diapères et de nombreux bolétophages, etc. On connaît les bruches des pois, les attélabes et les rynchites de la vigne, la calandre du blé, divers cerambyx, galéruques et endomyques, coléoptères du Bassigny ; beaucoup de grillons et de courtillières, de criquets ; moins de sauterelles, mais quantité de guêpes , de frelons et de crabons. Dans certaines années, on voit d'innombrables tipules, mouches à siles, empis, taon, cousins etc.

Terminons par le Xylocopes ou perce-bois, les chenilles, si désastreuses, les hannetons, les fourmis, les charançons, la coccinelle ou bête à bon dieu, l'altise des crucifères, et enfin, l'industrieuse abeille, qui est très répandue, et que l 'on élève pour son miel, plutôt que pour sa cires.

Mon petit mot :
Sur la partie poissons, je n’ai pas pu vérifier la bonne traduction de certains noms, n’ayant pas de livres adaptés.

Pour les insectes, les reptiles et sur les oiseaux de passage, idem, mes livres ne suffisent pas pour certains noms.

Sur le reste de la partie des oiseaux, je possède un vieux livre de 1925 de C Frionnet professeur de sciences naturelles, nommé « Les oiseaux de Hte Marne »

Certain nom comme la musareigne , je l’ai ai écrit comme il est sur le livre.

Sous buse = Busard-Circus Cyaneus (L.)

Hobereau = Faucon - Falco Subbuteo (L.)
Cresserelle = Faucon - Cerchneis Tinunculus(L)


Tiercelet = Faucon cresserelle ou Epervier ordinaire - Cerchneis Tinnunculus (L) - ou Accipiter nisus (L). Les deux on Tiercelet comme nom familier.

Gerfaut ???

Emérillon commun =Faucon Emerillon - Falco Oesalon
effraie = Chouette

Chat Huant = Chouette Hulotte
Ecorcheur = Pie Grièche écorcheur

Alcyon = Martin Pêcheur

Engoulevent : Caprimulgus europœus (L)(sur mon livre )et qui devient europaeus

Cabaret = Sizerin cabaret-Acanthis linariar (L)
Linotte de vigne = linotte ordinaire - Acanthis cannabina (L)

Lavandière = Bergeronnette grise

épeiche = Pic épeiche

Cul Rouge = Rouge Queue

Traine Buisson = Accenteur Mouchet - Accentor modularis (L)

Proyer = Bruant proyer - Miliaria calandra (L.)

Friquet = Moineau

Hoche queue = Bergeronette grise - Motacilla alba (L.)

Maurvis = Mauvis - Turdus iliacus ( sorte de grive)

Draine = ?

Boeuf = Roitelet triple Bandeau - Reglus Ignicapillus

Traquet = Traquet rubicole - Pratincola rubicola (L.)

Torcol = Torcole - Jynx torquilla (L.) (ordre des Pici)

Tarin = Verdier - Chloris chloris

Butor ??


12 juin 2008

CHAPITRE VIII - Production Du Régne Végétal

PRODUCTION DU RÈGNE VÉGÉTAL


Dresser une flore complète du canton de Neuilly serait chose peu utile à la plus grande partie des lecteurs ; cela ne serait d'ailleurs bien difficile, car je ne suis pas botaniste. J'ai cependant recueilli des listes assez étendues de plantes qui croissent naturellement ou que l'on cultive dans nos pays. L'abbé Mathieu, Virey, l'auteur de la Flore des Vosges et plusieurs autres m'en ont fourni les éléments. Je ne bornerai aux végétaux les plus communs ou les plus remarquables, surtout à ceux qui peuvent être de quelque utilité ou de quelque agrément.

La grande variété du sol permet au canton de Neuilly de réunir une grande diversité de plantes ; ainsi, végétaux des bois, des prés, des lieux humides, des coteaux élevés, des terrains incultes, etc. : tout s'y rencontre ; mais les genres sont naturellement bornés à ceux qui croissent dans les terrains jurassiques, et dans les plaines de trois à 500 mètres d'élévation au dessus du niveau de la mer. Il faut avoir égard à la température, à la latitude et à diverses autres circonstances qui modifient nécessairement la végétation.

Parmi les arbres des forêts, on distingue : le chêne (quersus robus ; q. racemosa), le charme, l'orme, le foyard ou hêtre (fagus sylvatica), l'aune ou verne, le bouleau blanc, l'érable, le plane, l'alizier, le sorbier, le cornouillier, le cornier, le tremble, le frêne, le tilleul, le noisetier, le merisier ou cerisier sauvage, le poirier sauvage, le pommier sauvage, le genévrier, seul arbre vert de la famille des conifères dans la forêt. Ajoutons le noyer, le long des routes et ailleurs le saule, le peuplier ; il n'y a point de marronnier, ni de châtaignier.

Les arbrisseaux les plus répandu sont : la viorne ou marreine, le sureau, le troëne, l'épine blanche et jaune, le groseilliers, l'églantier, le faux pistachiers, le robinier ou faux acacia, le rosier sauvage, le prunellier, le framboisier, la ronce, le camérisier des bois, la bruyère, le jolibois ou bois-gentil, l'ajonc ou jonc marin, le houx, le lierre, l'obier, le nerprun, le fusain ou bonnet carré, ou bonnet de prêtre.

Entre autres arbres fruitiers cultivés : le prunier, le pommier, le poirier, le pêcher, notamment celui des vignes, le noyer (la plupart gelés par l'hiver de 1789), l'amandier, très rare ; le cerisier, le merisier, utile au placage, l'abricotier, la vigne, dont les principales variétés sont le gamet, le pinot franc, le pinot gris, le chasselas blanc, le cendré.

Les céréales sont abondantes : bon froment, seigle, carémages (ainsi nommé, parce qu'on les sème en Mars) : avoine, orge, pois, vesces, sarrasin ; point de millet en grand, poins de maïs ou blé de turquie, sinon comme curiosité. Navet, carotte, colza, pavot, chanvre, pomme de terre.

Sur les coteaux et dans les vallées abondent des plantes aromatiques : menthe, calament, pouliot, sauge, origan, serpolet, thym, etc. Çà et là, quelques plantes amères : petite centaurée, tanaisie, gentiane, germandrée, chardon béni, chausse-trappe, eupatoire, etc. Une foule de plantes vireuses : solanum, jusquiame, ciguë, pavot, renoncule, viorne ou clématite, chélidoine, tithymale, ellébore noir ou pied de griffon, etc. Ajoutons : véronique, jasione, cuscutes, lathraea, orobanche, rhinantus, beaucoup de topopagon dans les prairies, beaucoup de polygonum, d'ornithogales et d'asphodèles. Les genres rosa, rubus, fragaria, potentilla, tormentilla, agrimonia, alchemilla, geum, spiraea, crataegus, prunus ou primus, cerasus, pyrus, borraginée, dans les lieux humides, beaucoup de crucifères, proyères. Sur les collines, plusieurs labiées, polygala, eufraise, etc.

Parmi les cryptogannes, figurent les mousses, les lichens, , les champignons ; il y en a à plaisir, et de dimensions extraordinaires ; ainsi, Virey cite un lycoperdon bovista qui avait 27 pouces de circonférence. On cite encore la chanterelle, le mousseron, l'agaric de chêne, le bolet azuré, le bolet barbe de chèvre, la truffe, la vesse de loup, l'hydre imbriquée. La gesse tubéreuse (lathyrus tuberosus), vulgairement méguson ou macujon, dans les terres labourables ; cuite, elle est préférable aux chataignes ; cette plante a de jolies fleurs rouge, d'une odeur agréable, mais quand on la cultive, c'est aux dépend des tubercules.

Les pairies basses ou souvent submergées abondent en renoncules, soucis des marais, laîches, souchets, joncs, ombellifères âcres et vénéneuses, qui donnent un mauvais fourrage.

Enfin, parmi les autres plantes du canton, que nous voudrions voir rangées dans un meilleur ordre, nous nommerons le fraisier commun, le marteau, la macre ou châtaigne d'eau, l'oseille, la patience sauvage, la barbe de bouc, l'épinard sauvage ou bon-henri, le cresson de fontaine, la mâche ou doucette, la lampsane, le pissenlit, la raiponce, le panais sauvage, le gaillet ou caille-lait, le colchique d'automne ou vaïenttes, la morille, le salsifis sauvage ou balibeut, etc.

Ajoutons les légumes, etc.

.... (mot non transcrit) avant 1788 Toussaint Robert teinturier et bourgeois à Prautoy, venait souvent à Marcilly chercher de la genesrole pour teindre.

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Mots dont je n'ai pas trouvé de traduction :

Tchymale, Topopagon, proyères ???









11 juin 2008

CHAPITRE VII - Productions du règne Minèral

PRODUCTIONS DU RÈGNE MINÉRAL



Le Sol du canton de Neuilly est très pauvre en minéraux. Rien n'y a jamais fait soupçonner la présence des pierres précieuses ni de l'or. Je ne dirai pas la même chose de l'argent ; il est très probable que la maladière de Lannes, qui s'appelait l' argentière dès le siècle, tirait son nom de quelques traces de mine d'argent qui aurait pu y exister jadis ; et ce qui semblerait confirmer cette conjecture, c'est que l'abbé Mathieu rapporte qu'en 15 on découvrit des minerais d'argent dans les environs de Langres, mai qu'ils furent bientôt abandonnés à cause de leur peu de produit.


Le Département de la Haute Marne est le plus abondant de la France pour le fer, et pourtant on n'en exploite point dans le canton de Neuilly, quoiqu'il en existe des dépôts assez riches dans plusieurs cantons voisins, notamment dans ceux de.................................. Ce n'est pas à dire que ce minerai nous soit tout à fait inconnu ; j'en ai vu moi-même de petits fragments qui avaient été recueillis sur le territoire même de Neuilly, au delà de la route de Sarreguemine.


Ce même territoire recèle de la houille, puisque dés 1801 on en découvrit plusieurs échantillons, qui furent alors transmis au Conseil des Moines. Le Journal des Moines disait que cette trouvaille donnait lieu à des recherches actives, et qu'une grande houillère dans le dépt. serait une source de richesse. Il paraît que l'on n'a plus rien découvert depuis.


Rolampont possède des carrières de marbre commun, qui y fut découvert dès la fin du dernier siècle. Il est assez grossier, veiné de rouge pâle, sur un fond gris et jaunâtre, terreux et terne, et d'un poli gras. Il a été peu exploité, quoiqu'on en ait fait quelques ouvrages peu délicats ; la difficulté de le polir l'a fait mettre de côté.



La même commune donne des carrières de tuf ou tuffeau, fort recherché pour la construction des cheminées et des murs de cloison. Le teffon espèce d'argile feuilletée, se rencontre dans bien des endroits, mais n'est d'aucune utilité, que je sache.


Le gypse à plâtre est commun à Hortes, à Vic, à Rosoy et ailleurs sur les limites du canton de Neuilly, mais on en trouve à peine des traces sur le territoire du dit canton.



J'en dirais autant de la pierre de sable dite vulgairement mollasse ou mouillasse ; elle se tire surtout des communes de Neuilly, d'Andilly, de Varennes, de Celle, etc. Peut-être en existe-t-il à certaine profondeur dans les territoires de Plénoy, de Poiseul, etc.


Quand à la pierre à bâtir, elle est assez commune, mais de qualité médiocre. Les carrières les plus estimées sont à Rolampont, à Neuilly sur le territoire dit de Champ-Blanche, et à Dampierre. C'est dans ce dernier village que l'on prend cette pierre dure qui sert à parer les écuries. Neuilly a fourni à divers reprise de la pierre pour paver ou macadamiser les routes, notamment celle de Sarguemines.



A Dampierre, se trouve une sorte de lignite ou de bois bitumineux. Les terres argileuses propres à la tuile et à la brique tous peu répandues dans le canton, mais elles se trouvent dans le bois de la Réserve, à Neuilly, où elles sont exploitées depuis trois siècles au moins.

Le salpètre abonde également dans notre canton notamment au chef-lieu, où des salpétriers ou fabricante de poudre sont venu plusieurs fois s'établir dans le XVIIIe Siècle.

Tout le monde connaît les eaux minérales et thermales de Bourbonne, à 4 lieux de Neuilly. Orbigny au Val, je crois possède une source dont l'eau ne peut servir à faire cuire les pois et autres légumes ; elle est donc minérale.

Les carrières de tuf situées à l'ouest de Rolampont sont remarquables par des cavités où l'on voit de nombreuses stalactites, longues et minces, qui sont tantôt groupées comme des tuyaux, et tantôt séparées ou croisées et produisant un effet charmant. Plusieurs sources s'échappent de ces carrières, et la limpidité de leurs eaux a fait donner au ruisseau qu'elles forment et au vallon qu'elles arrosent le nom de Belles-Ondes. Ces eaux sont chargées de chaux carbonatée et forment des incrustations sur les objets qu'on y dépose, à peu près comme la fameuse fontaine de St Allyre, à Clermont, en Auvergne.

Je ne répéterai pas ce que j'ai dit au chapitre de la Géologie sur la composition du sol de Neuilly ; je ferai seulement remarquer que plusieurs substances minérales enfouies dans les montagnes pourraient être d'une plus grande utilité, si l'on pouvait où si l'on voulait creuser ; mais en général les habitants préfèrent cultiver les champs que d'y chercher des carrières.

Ce n'est pas ni le lieu d'examiner le degré de fertilité du sol ; nous dirons quelque chose à l'Agricultures.