14 novembre 2012
13 novembre 2012
Dans les mémoires de la société archéologique de Langres, M. Paul Péchiné, architecte, a fait un article consciencieux et savant sur les costumes des Lingons de l 'époque gallo-romaine. Nous n'avons gardé de prendre dans ce travail ce qui nous convient ; il sera beaucoup mieux placé à la suite de l'histoire de cette époque.
Nous-mêmes nous avons recueilli sur le costume des habitants de Neuilly de bons renseignements, qui remontent à plus de deux siècles ; mais ce n'est pas encore ici le lieu d'en faire usage, car nous voulons nous borner à ce qui concerne l'état actuel.
Fidèles aux traditions gauloises, les hommes ont conservé la blaude ou blouse, qui parait être la palla de leurs ancêtres ; Virey le dit en citant ce ver de Martial :
C'est en effet un vêtement qui ne descend qu'à mi-jambe, et qui ressemble beaucoup à celui qu'on voit à certains individus représentés sur des bas reliefs ou ailleurs. Naguère encore il était du bon ton d'avoir une queue longue et sale de cheveux, que l'on attachait avec une tresse noire et qu'on laissait flotter négligemment sur les épaules. A cela on ajoutait un chapeau de feutre à bords rabattue, un habit blanc à larges pans, une culotte bleue, liée au genou et ornée de boutons de verre bleu ou de métal, et enfin de longues guêtres blanches en toile, serrées au genou avec une tresse rouge et sans sous pieds. Ce costume si grotesque, mais vénérable par son antiquité, a presque entièrement disparu ; la dernière queue a, je crois cessé de se montrer en 1849.
Longtemps la toile blanche, ou bleue, ou bariolée, a fait le fond de la plupart des vêtements, le grand habit seul avait le privilège d'être en drap ; on avait ensuite une espèce de veste en droguet, et voilà tout. Maintenant le drap est devenu moins rare, les indiennes et les rouenneries se répandent ; les redingotes et les habits à la française commencent à se monter, surtout parmi les jeunes gents. Il en est de même des gilets, des chapeaux et des autres vêtements ; mais tout cet extraordinaire n'est que pour les dimanches et les fêtes. Quant aux jours ouvrables, on se contente de la blouse sans ceinture et du bonnet de coton.
Arrivons aux femmes. Leur costumes n'est ni moins uniforme, ni moins antique que celui des hommes. Ainsi elles continuent de porter quant il fait froid, le capuchon, qui n'est autre que la cape de certains ordres religieux, le caban des Espagnols et la coule des arabes.Il consiste en une espèce de capote enveloppant la tête et à laquelle tient un fragment de mantelet découpé en pointe, qui tombe par le dos. Tous les antiquaires, surtout ceux de Langres, conviennent que c'est le Cardocucullus ou coucoule des Lingons, mentionné dès le premier siècle par Martial, qui dit :
Urbiea lingonicus thirianthia bardocucullus
Gallia qantonico vestit te bardo cucullo
16 décembre 2010
CHAPITRE XVI
Pendant longtemps la commune et le canton Neuilly ont été bien pauvre sous le rapport des voies de communication ; aujourd'hui, pour à l'administration du département et de l'arrondissement, grâce même au gouvernement, les choses commencent à s'améliorer. Nous allons présenter un résumé de ce qui concerne les routes et les chemin vicinaux, après avoir toute fois jeté un coup d'oeil sur les anciennes voies romaines qui intéressent notre canton ; nous dirons ensuite quelques mots de la navigation et des chemin de fer.
I - Voies romaines
-Ce sont les Romains, conquérants des Gaules, qui les premiers les ont dotés de ces routes, de ces levées admirables que l'on retrouve encore après dix huit ou dix neuf siècles d'existence. Toute fois on se tromperait si l'on croyait que les lingons fussent sauvages au point de n'avoir aucune voie, aucun chemin praticable. Jules César affirme positivement le contraire lorsqu'il dit à ses troupes découragées qu'il voulait construire contre Arioniste : Quant à la difficulté des chemins, vous en jugerez bientôt par vous même.
-Dans le tableau des routes romaines qui partent de Langres ou qui y aboutissent, nous en avons trouvé cinq qui intéressent le canton de Neuilly, nous allons les rappeler et y ajouter quelques développements.
I - De Langres au Rhin -- De toutes les voies qui de Langres conduisaient au Rhin, celle-ci était la plus courte ; par son moyen , en moins de quatre jours, les Barbares étaient sur notre territoire et de là pouvaient facilement se répandre dans le reste des Gaules.C'est par là que vinrent Crocus en 264, les hordes germaniques en 275 et en 301 etc. (à moins qu'elles n'aient suivi allé n°II ???) On Pourrait ajouter que c'est aussi par là qu'ont pénétré dans nos contrées les Allier en 1814 et 1815, car la route qui nous occupe n'est autre que la route actuelle de Franche Comté, autrement dite route impériale N° 19, de Paris à Bâle. A ne la prendre qu'à Langres, elle passait à la ferme actuelle de Boute en Chasse, sur le territoire de Montlandon ; c'est même le seul point du canton de Neuilly qu'elle atteigne ; elle arrivait ensuite près de Rougeux et de Fays Billot, passait à Port sur Saône, à Luxeuil, à Belfort et au Rhin. J'oubliais de faire remarquer que également par cette voie que St Vallier, archidiacre de l'évêque St Didier, s'enfuit avec un grand nombre de chrétiens, qui tâchaient d'échapper à la fureur du terrible Crocus, roi des Vandales.Ils furent malheureusement atteints ou rencontrés par un détachement des Barbares et mis à mort à Fortus Abbucinus (Port sur Saône). Il est à remarquer que le villages de St-Vallier, qui doit très certainement son nom à son Saint patron, se trouve tour prés de cette route.
II - De Langres à Strasbourg - Cette seconde route du Rhin ne fut pas moins fréquentée par les Barbares de la Germanie que la précédente.Il y a même de grandes probabilités que ce fut celle que suivit cette armée d'Allemands, battue prés de Peigney par Constance Chlore en 301. Elle passait à Peigney, non loin de la ferme de Haute-Oreille (territoire de Bannes), entre Bannes et Orbigny-au-Val, et arrivait ainsi sur le territoire de Neuilly, où elle est parfaitement conservée prés du bois de Salicaut. De là elle descendait dans la vallée de Pressot, au bois oriental du village même, franchissait le ruisseau du Grand-Lie ou du Val-de-Gris, traversait un canton dit encore de Pare et gagnait les territoires de Bonnecourt, de Frécourt, de Récourt, d'Arrecourt, de Fortilières, de Dammartin, de Malroy, de Parnot, de Lamarche, dans les Vosges, etc., et enfin Stasbourg et le Rhin. Nous avons sur cette route romaine beaucoup plus de particularités que sur les autres ; nous allons les réunir. D'abord, elle a donné son nom à plusieurs contrées du finage, telles que le coteau de la Pérouse et la Cheménée, mots évidemment dérivés de Petrosa, la voie pierreuse, et de Chemin. C'est sur cette même levée à gauche un peu avant d'arriver au finage de Bonnecourt que se trouve le lieu dit au Poirier à la Vierge, dont on raconte ainsi l'origine : des pélerins italiens, dit la tradition, suivant cette route, sans doute dans le ? siècle, creusèrent un petit trou dans le tronc d'un poirier et y déposèrent une Ste Vierge, qui, dit-ou encore, a opéré plusieurs miracles, mais dont aucun n'a été conservé en détail. Cet arbre, très-vieux et très-gros, a été coupé en 1847.
- 880?. On transporte de Varennes à Langres les reliques de Gengoul.
- ou 954
- ou 991
- 1115. Arnould, 1er abbé de Morimond suit cette route, dite alors le chemin du Bassigny.
- 1307. La porte de Sous-mur ou de Neuilly, à Langres, donnait sur le vieux chemin du Bassigny, par lequel venaient souvent les ennemis.
- 1578. Il était dit l'ancien et le grand chemin royal ; il fut alors constaté juridiquement que cet ancien et grand chemin Royale se continuait par le bois et sur la lisière, et que le chemin depuis naguère tracé plus bas est nouveau ; en effet, à l'autre bout du bois, on voit les vestiges d'une levée de pierres entrant en droit niveau au chemin ancien ; et plus avant, en descendant venait un chemin croisé, où le dit chemin, tirant à Marcilly se divise de celui qui va au dit Neuilly. Ainsi, on reconnut que le chemin allant à Neuilly est le grand chemin royal.
- 1650. C'est par cette route qu'eut lieu l'expédition dite la guerre de Langres, contre Aigremont.
- 1661. Un canton s'appelait : devers le Bas-Pérou ; un autre : en la Pérouse.
- 1664. En Charboeuf, tenant sur le hault chemin.
- 1670. id En charme-heuderon, sur le haut-chemin (le même)
- 1683. En la Cheminée, tenant sur le chemin commun.
- 1683. En Renard, sur le chemin royal.
- 1690. Levée ou chemin consulaire allant de Langres à Verdum et à Moetz.
III. De Langres à Bourbonne. - Cette voie n'est qu'une branche de la précédente, dont elle se détache au bois de Salicant, sur le territoire même de Neuilly. Elle conduisait à Bourbonne-les-Bains par les territoires d'Orbigny-au-Val, d'Orbigny-au-Mont, de Neuilly, de Plesnoy, pas Andilly, Rançonnières, Saulxures et le territoire de Damrémont. Plusieurs historiens de Langres ont confondu ce chemin avec le précédent, dont il n'est pourtant qu'un embranchement.
IV. De Langres à Toul - Voici une des principales routes antiques des Lingons, l'une des trois dont l'Itinéraire d'Antonin et la table de Peutinger nous ont laissé la trace. Ils s'expriment ainsi :
D'Andematunnum (Langres) à Mosa (Meuvy) XII lieues.
De Mosa (Meuvy) à Novimagus (Neuchâteau).
De Novimagus (Neuchâteau) à Solimariaca (Soulosse)
De Solimariaca (Soulosse) à Tullum (Toul) XV lieues
Cette route est peut être la plus intéressante de toutes celles qui traversent le canton de Neuilly. Elle longe à une petite distance la route N° 74 de Chalon-sur-Saône à Sarreguemines, autrement dite chez nous la route de Nancy. Cette route se détachait de celle de Langres à Trèves sur le territoire de Champigny, particularité mentionnée dès le temps de Strabon, qui dit en propres termes : Superato de hine monte Jurâ, ad sequanos et Lingonas pervenire ; hine bivinun est ad Rhenum et ad Oceanum. Il parle ici de la grande voie d'Agrippa, qui partaitde Lyon. Du territoire de Champigny, la voie qui nous occupe gagne celui de Changey, ou elle est encore bien conservée, passe à travers le bois de la Tête-du-Sac, appartenant à Neuilly, puis entre Frécourt et Chaufour, enfin prés d'Epinant, à Meuvy (Mosa), sur la Meuse, à Novimagas (Neufchâteau), à Solimariaca (Soulosse, dans les Vosges), charfin à Tullum (Toul). De là, on peut aisément la continuer par Metz jusqu'à Tréves, métropole des Gaules sous les derniers empereurs romains.Il est très probable que c'est par cette route que Constantin-le-Grand se rendit de Trèves à Autun et revint d'Autun à Trèves en 311 ; ainsi ce célèbre empereur a dû fouler notre territoire ; quand même il aurait suivi la route suivante, il aurait traversé notre canton.
Voici les principaux faits qui se rattachent à la voie romaine de Langres à Tarb.
1616. Dans un acte, il est appelé le chemin royal de Langres à Nancy.
1638. En Rudorme, champ dit tenant d'un bout sur le Haut Chemin.
1661. Le Hault chemin de la Thiellière
1685. En la Glancey, sur le chemin royal
1769. Canton dit le cheminot, bois de la Ferrière.
V. De Langres à Reims, ou plutôt à Trèves . Cette route désignée par le F Vignier, Migneret et les autres écrivains langrois sous le nom de voie de Langres à Reims sortait par la porte dite depuis Longe-Porte, traversait la Marne, puis se dirigeait à travers les territoires de Champigny, de Charmes, de Lannes et de Tronchoy. Ces trois villages-ci appartiennent au canton de Neuilly, et je crois fort que le dernier tire son nom de la position prés de la route (Strata, estrea, etc...); c'était du reste une mansion romaine, comme nous le verrons plus tard. La route conduisait ensuite à Nogent, à Ageville, à Bourdon, à Rimaucourt, à Reynel et à Cirfontaine, dans les environs duquel elle se bifurquait d'un coté sur Toul, et de l'autre, sur Verdum, Metz et Tréves.
II - Routes Impériales
Le territoire du canton de Neuilly-l'Evêque est traversé par deux routes impériales, dont la construction n'est pas très ancienne, et qui suivent en grande partie le tracé d'anciennes voies romaines.
I - N°19. Route impériale de Paris à Bâle. Cette route ne traverse que deux petites portions du territoire de notre canton ; la première à Rolampont, sur la Marne, et la seconde à la ferme de Boute-en-Chasse, commune de Montlandon. Nous ne rappellerons pas ici tous les faits historiques qui peuvent se rattacher à cette route ; il se trouve épars dans toute cette histoire. Un curieux renseignement statistique a été recueilli sur le mouvement qui y règne. Les 6, 16, et 26 Août 1844, on a compté sur toutes les routes impériales (alors royales) de France le nombre de colliers qui les ont fréquentées et l'on en a déduit la moyenne pour chacune d'elles, département par département. Voici pour la route 19.
N°1- Chemin de Rolampont a Mandres, classé en 1836. Il passe par Nogent-le-Roi et présente une longueur de 13 944 mètres ; il n'y a que la partie située sur le territoire de la commune de Rolampont qui soit de notre canton.
N°5 - Chemin de Dammartin à Neuilly-l'Evêque. Il fut classé par le conseil général du département à la même époque que le précèdent, et traverse les communes de Andilly et de Rançonnières. Ce chemin part de la route de Chalon à Sarreguemines, prés du pont-de-Gueux, traverse Neuilly et les communes que nous venons de nommer et comprend en tout une longueur de 13 338.
19 février 2009
CHAPITRE XV
----- Entièrement livré à la culture de son sol, jamais l'habitant de Neuilly n'a été tenté de se porter vers l'industrie ; c'est à peine si, à de rares intervalles, quelques tentatives ont été faites pour mettre en honneur quelques branches de commerce local.
---- Parmi les articles qui sont l'objet d'un certain commerce, figure en première ligne le blé, que l'on conduit et que l'on vend à Langres, mais plus spécialement à Gray ou à Neufchâteau.
---- Le 2 novembre 1810, la commune présente au préfet de la Hte Marne une pétition à l'effet d'obtenir d'établir à Neuilly un grenier d'abondance, où les habitants trouveraient à acheter du blé beaucoup plus facilement, et seraient en garde contre les accapareurs. Le Baron Jerphanion engagea le maire à dire aux habitants de garder leur grain, plutôt que de le vendre au premier venu ou de le conduire à grands frais à Gray.
---- Les Habitants de Neuilly contribuent à approvisionner les marché de Langres des produits de leurs animaux ; ainsi beurre, fromage, oeufs, poulets, veaux, etc., ils portent tous cela à Langres deux fois par semaines. Ce village doit même être compté parmi les communes de l'arrondissement qui se distinguent le plus dans la préparation du fromage si renommé, dit fromage de Langres.
---- Depuis une dizaine d'années la coutellerie commence à se répandre à Neully, mais elle n'est que comme un passe-temps durant les saisons où les habitants, presque tous cultivateurs, ne sont pas occupés aux champs.
---- Les usines sont presque nulles à Neuilly ; on y trouve seulement : quatre moulins à eau, quatre ou cinq moulins à vent, deux huileries, une petite filature à vapeur, une teinturerie avec un moulin à foulon, et enfin une tuilerie. Cette dernière est, après les moulins à eau, le plus ancien établissement industriel que nous connaissions à Neuilly ; elle existait déjà dès le XVIe siècle. Il serait curieux de faire l'histoire de chaque industrie, de chaque métier, tels qu'ils ont existé à Neuilly dans les siècles anciens ; je n'ai que fort peu de document à set égard, mais je les donnerai tout de même.
---- 1er siècle. Martial nous apprend qu'on fabriquait à Langres, et sans doute aussi dans les environs, des tapis renommés, qu'il mentionne dans deux circonstances :
-------------Tomentum concisa palus circense voctus
-------------Hoec pro lingonio stramine pauper ermit (XIV,160)
Et ailleurs:
-------------Oppressoe nimium vicina est fascia plumus?
-------------Vellera lingonicis accipe rasa sagis (XIV, 159)
---- Blé----César parle plusieurs fois des blés des Lingons, comme abondante et comme pouvant s'exporter. En 398, Stilicon en fit embarquer d'énormes quantités sur la Saône et le Rhône pour Rome, affligée de la disette.
---- Tannerie.1259. A cette époque, elle était très répandue au fbg de Sous-Murs, à Langres, et les habitants de Neuilly, etc. fournissaient l'écorce de chêne ; ceux de Bannes et de Rolampont et tous les autres villages appartenant au chapitre ne le pouvaient pas, excepter Chalindrey, privilégié à cet égard.
---- Blé et avoine. 1257, 1263, etc. On parle de celui de Neuilly. Voir pour les prix le tableau de P. Magnier depuis 1549-1771.
---- Mennuisier : Ph. Noirot 1601.
---- Moulins à eau : 1257, 1601, Cath Jamois. 1611, 1639, 1662, 1683, 1711, 1721, 1784.
---- Marchand : Ant. Genre, 1601. Nic. Febvre, 1607. Nic. Motot, mercier 1614, 1635, 1662, 1684, 1702, 1706
---- Tissiers : Guse. Menne, 1600, 1633, 1664, 1674, 1689, 1727.
---- Maréchaux : 1614, 1685, 1695, 1720.
---- Tuilerie : 1616, 1643, 1669, 1677, 1685, 1716, 1719, 1722, 1737, 1756.
---- Chapeliers : 1625, 1627.
---- Hôtelleries : 1625, 1662, 1693, 1720, 1741, 1758, 1761, 1778.
---- Cabarets
---- Bouchers : 1634,1638, 1681, 1693.
---- Charrons: 1635
---- Charpentiers : 1669.
---- Cordiers : 1669, 1678.
---- Serruriers : 1669, 1674, 1735.
---- Taillandiers : 1674.
---- Osier ou Vanniers ? 1674.
---- Tonneliers : 1674, 1691, 1693.
---- Charrons : 16.., 1675.
---- Cordonniers : 1678, 1686, 1696.
---- Moulins à vent : 1691, (voir carte), 1697, 1721.
---- Bourreliers : 1726, 1763.
---- Teinturier : 1726, 1788.
---- Nourrices, 1740.
---- Maçons
---- Salpêtriers : 1754.
---- Horlogers
--
---- 1778 Jean Desgrés, cabartier au moins depuis 1769, présente une requête à M M. les Fermiers-Généraux, en leur bureau établi à Neuilly, sur ce qu'il ne veut plus vendre vin ni mettre bouchon, et que les commis des dits Fermiers aient à venir démarquer les vins qu'il a. Le sergent de la communauté signifie l'acte du clémissionnaire à Me Nic Guillaumot, buraliste établi à Neuilly.
- Lorsque les vendanges sont terminées, il vient ordinairement à Neuilly un distillateur ambulant, qui loue une petite chambre, y construit son fourneau, y installe son alambic et fabrique l'eau-de-vie de chacun moyennant une certaine redevance en nature ou en argent.
- Ce que j'ai dit de la coutellerie depuis une dizaine d'années, je puis le dire de la tisseranderie depuis plusieurs siècles. Quinze métiers au moins fonctionnent pendant l'hiver et les autres temps de chômage du cultivateur. Ils fabriquent de la toile de fil plus ou moins fine et quelques pièces de draguet, espèce de drap, dont la chaîne est de fil et la trame de laine ; on sait que les draguets les plus estimés de France sont ceux de Langres et Chaumont, et des environs. On croit que c'est dans cette espèce de tissu qu'excellaient les Lingons nos ancêtres, tissu dont parle Martial sous les noms de tormentum et de vellera.
- Les toiles fabriquées à Neuilly y sont très souvent blanchies, mais sans préparation aucune ; on se contente de les étendre sur l'herbe, où la rosée de la nuit et les arrosages artificiels leur font bientôt acquérir une blancheur suffisante, sans leur faire perdre rien de leur solidité.
23 novembre 2008
CHAPITRE XIV
04 août 2008
CAPITRE XIII - État militaire
Neuilly se trouve compris dans la zone militaire créée par décision royale du 25 Janv. 1839 ; cette zone n'embrasse que la partie orientale du département et ne s'étend que fort peu à l'O. de Langres. Cette dernière ville a été mise au rang des places fortes de 1ére classe par L.N. Bonaparte, président de la République, par décret du .. Mai 1849.
----La gaule nationale a été instituée par la loi du 2. mars 1831. Neuilly a offert pendant longtemps le spectacle grotesque d'environ 80 individus en blouses ou en vestes allant s'exercer aux premiers mots du commandement militaire dans les pâtis du Breuil ou du Viau. Au mois de Juin suivant, lorsque Louis-Philippe passa à Langres avec deux de ses fils, nous n'avions encore que le chef-de-battaillon, M Pierre Magnien, et le capitaine, qui furent habillés ; les autres avaient à peine commencé à recevoir quelques fusils.
----Un autre petit corps de troupes autrement équipé, c'est le corps des sapeurs-pompiers. Il fut formé au mois de Décembre 1826. Au mois d'août 1827, la commune passa un marché avec Jean François Aubert, fondeur en cuivre à Langres, pour l'équipement de 28 pompiers, de sorte que peu de mois après, ils étaient au complet ; ils l'étaient du moins en 1829, quand ils assistèrent à la brillante procession de la Mission.
---- Revenons à la garde nationale. Le Sieur Lami, ancien tambour de l'armée, demeurant à Celsoy, passe un traité, le 14 avril 1832, avec le maire de Neuilly et plusieurs autres, pour instruire les tambours de la garde nationale.
---- Comme chef-lieu du canton, Neuilly a toujours vu faire le tirage au sort des diverses communes qui composent son ressort. En 1845, 22 mai, on y passe même, pour la première fois, la révision des conscrits du canton.
---- Le canton comprend deux bataillons, l'un à Neuilly, l'autre à Rolampont ; mais quelle différence entre les deux ! Qu'on en juge par le fait suivant. Le 1er mars 1849, jour du tirage au sort, M Van Ténac, sous-préfet de Langres, distribua deux drapeaux qu'il avait reçut du Gouvernement. Il donne l'un au bataillon de Rolampont , parfaitement organisé, avec son commandant, Mr Guillemin, à cheval ; l'autre, il fut obligé de le donner aux sapeurs pompiers, parce que le bataillon de Neuilly n'avait pas même été convoqué ; ses officiers n'étaient point habillés.
---- En 1850, aucun des conscrits de Neuilly qui avaient amené de bas numéros n'a été reconnu apte au service, je n'en connais point les détails. La taille moyenne pour le département est de 1m 666, en prenant pour base les années 1837-1840.
02 août 2008
CHAPITRE XIII - Administration
----Neuilly L'Evêque, comme toutes les communes de France, a un maire et un adjoint ; le conseil municipal ne comprend que 12 membres.
----Comme chef-lieu de canton, Neuilly a un juge de paix, deux suppléants, un huissier et un greffier. Il y a un notaire, sans comptes celui qui réside à Dampierre.
----Le comité local, créé en 1834, compte pour membres le curé, le maire, MM. Frionnet, médecin et Auvigne, marchand.
----Voici l'état revenu pour 1850
----État indicatif des centimes de franc de la contribution fourière depuis 1836 jusques et y compris 1850
----Le cadastre de la commune a été terminé sur le terrain le 2, 8bre, 1834, sous l'administration de MM. Ladoucette, préfet de la Hte Marne, et Boisselier, maire de Neuilly, sous la direction de MM.Sourdat, directeur des contribution, et Quilliard, géomètre en chef, .. M. Fourier, fils, géomètre du cadastre. L'atlas de ce plan cadastral est à l'échelle et comprend 7 divisions et 14 feuilles, dont une est le tableau d'ensemble à 1/10 000 avec le plan du village.24 juillet 2008
CHAPITRE XI - Population etc..
Le canton de Neuilly a, comme nous l'avons déjà dit, une superficie de 18 132 hectares ; or, il devrait en avoir 21 904, pour être à la moyenne des autres cantons de la Haute Marne ; c'est donc un des plus petits.
-
C'est aussi un des moins peuplés ; la moyenne pour les 28 cantons de notre département est de 9360 habitants (recensement de 1846), tandis que celui de Neuilly n'en a que 8773, pour cette même époque.
-
Quoi qu'il en soit, cette population augmente, comme on peut s'en assurer par les résultats des divers recensements que j'ai pu me procurer.
-
----1801, le canton comptait officiellement
----1846, la canton comptait officiellement ----8773
----1843, 1er Janvier...................................---8783
----1845 1er janvier......................................---8825
----1831......................................................----8474
----1841......................................................----8630
----1836......................................................----8563
----1821...........................................----
----1826,................................................
----1811,.................................................
----1806,...............................................
-
----Si nous passons maintenant à la population de la commune et paroisse même de Neuilly-L'Evêque, nous aurons quelques détails de plus à donner. Nous allons d'abord présenter un tableau de la population à diverses époques, mais en indiquant soigneusement les sources où nous puisons.
-
1468. D'après un acte que le P Magnier dit avoir vu, et où il se trouve environ 180 habitants nommés ; cela ferait peut être : ---------------300 hab
1620. Dans un acte de vente de bien communal sont nommés 119 chefs de famille ; ce qui suppose environ : .....................................580 Hab.
1636. D'après un autre acte, 115 chefs de famille seulement, depuis la peste
........................................................................................550 hab.
1693. Rôle de 128 taillables, plus 14 veuves ; au moins ..... 700 hab.
1711. Rôle de 136personnels taillable
1766. Un Dictionnaire géographique de cette année donne à Neuilly 154 feux, donc environs
........................................................................................770 habit.
1771. Un autre Dictionnaire, par Robert de Hesselein, n'en donne que
........................................................................................500 hab.
1784. Daprès le rôle des tailles, 197 chefs de famille.......... 950 hab.
1801. D'après le recensement officiel.................................1014 hab.
1802. Estimation de la mairie (Août) ................................1060 hab.
1802. Autre .........................Novembre)............................1066 hab.
1814. 1er janvier ; état nominal du P Magnier ....................1253 hab.
1817. 1er janvier " " " " " " " " " " " " " " " " " "........................1274 hab.
1821. 1er janvier " " " " " " " " " " " " " " " " " "........................1321 hab.
1826. 1er janvier " " " " " " " " " " " " " " " " " ".......................1360 hab.
1831. 1er janvier " " " " " " " " " " " " "." " " " "" .....................1383 hab.
1831. Le recensement officiel n'accuse que .......................1212 hab.
1840. 1er janvier " " " " " " " " " " " " " " " " " ........................1215 hab.
1841. 1er janvier " " " " " " " " " " " " " " " " " .........................1240 hab.
1843. 1er janvier " " " " " " " " " " " " " " " " "..........................1250 hab.
-
On comprend bien que plusieurs de ces chiffres sont inexacte, et qu'ils ont besoin d'être discutés l'un après l'autre. Nous y reviendrons.
-
----Le travail résumé que nous allons présenter a été extrait de trois ouvrages spéciaux : les registres des naissances, etc., de l'état civil ; le volumineux recueil du même genre, du P Magnier ; et le non moins volumineux livre de Généalogies , du même auteur.
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----Voici d'abord un tableau qui embrasse, en sept groupes, une période de 63 ans.
----1775-1784,___ 221 garçons, 160 filles, 381 en tout, 38 ,10 par an.
----1785-1790,____ 90 garçons, 105 filles, 195 en tout, 32,50 par an
----1803-1812(1) __________________387 en tout, 37,5 environ
----1813-1823____________________345 en tout, 34,50
----1823-1832____________________313 en tout, 31,30
----1833-1842____________________374 en tout, 37,40
----1843-1849_____116 garçons, 115 filles, 231 en tout, 33,00
-
(1).. Plus les 3 derniers mois de 1802 et 9 jours de septembre.
-Si ces chiffres sont exactes, nous pouvons en déduire
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1°- qu'il naît en moyenne plus de garçons que de filles, puisque nous en trouvons 427 pour les premiers, et 380 seulement pour les secondes, durant la même période
2°- que la moyenne annuelle des naissances à Neuilly est de 34,93, ou environ 35 ; c'est-à-dire qu'il naît, année moyenne 34 à 35 enfants.
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----Les naissances illégitimes étaient très rares autrefois ; elles commencent à le devenir beaucoup moins, malheureusement ; nous nous garderons bien d'en examiner ici la cause ; qu'il nous suffise de présenter le tableau suivant, qu'il embrasse une période de 250 ans. Il n'est pas douteux cependant que les résultats seront trop faibles, parce qu'il est rare que tous les enfants naturels soient inscrits sur les registres, soit par suite de l'exposition, soit pour tout autre motif.
On remarquera que c'est de 1750 à 1775 que le nombre des enfants naturels commence à s'accroître d'une manière considérable ; ne serait-ce point un effet de l'empire qu'avait pris le scandale public, de la prétendue philosophie, de la destruction des Jésuites, etc. ?
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---- Les Naissances doubles ou les enfants jumeaux ne sont pas rares ; mais je n'ai trouvé qu'un seul car de couche triple. En 1726, le 13 avril Anne Hudelet, femme de Cl. Royer, mit au monde trois filles jumelles, qui moururent toutes les trois le 16 du même mois.
----Quant à la fécondité proprement dite par le nombre d'enfants de même famille, nous pouvons l'établir par le tableau suivant, tiré du livre des Généalogies de M. Magnien.
----On trouve au moins :
----Au dessus de ces nombres, nous trouvons :
--------Toussaint Millot, mort en 1736, père de 17 enfants
--------Jean Noirot, mort en en 1850, père de 17 enfants
--------Etienne Richard, mort en 1711, père de 19 enfants
--------François Simonnel, mort en 1734, père de 20 enfants
--------Jean Gallisot, mort en 17??, père de 25 enfants----On voit rarement un homme se remarier jusqu'à trois fois ; je ne connais qu'Etienne Gallissot, mort en 1808 qui ait convolé en quatrièmes noces.
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----Je pourrais citer plusieurs couples qui ont paisiblement accompli ensemble la cinquantaine ; je ne les ai pas sous la main maintenant.
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Je n'ai en connaissance que les deux mariages réhabilités, l'un en 1788, l'autre en 1834. Ce
derniers me paraît avoir été contracté au fameux village de Greetna-Green en Écosse.
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----Enfin, pour tout dire, Neuilly n'a vu, durant la malheureuse révolution, qu'un seul divorce : Jean Regnier, qui a quitté sa première femme, Colette Varney après 14 ans de mariage.
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-----Ces Chiffres établissent d'une manière évidente que la moyenne annuelle des décès flotte entre 28 et 29. Le statisticien "de Clermonferrand "(je ne suis pas sure de la transcription !!! on peut lire aussi Edmond Ferrand......)
----Cela posé, voyons quel est l'accroissement annuel de la population.
----Si la moyenne des décès est annuellement de 28 à 29 depuis que Neuilly compte de 11 à 1300 âmes, cette même quantité est un chiffre extraordinaire pour les siècles précédents. C'est ce qu'il faudra se rappeler dans le tableau suivant, où se trouvent consignées les années les plus remarquables par la mortalité.
--------1629, alors que la population n'atteignait pas 600 âmes, Neuilly eut environ 24 morts d'adultes, et en tout au moins
----Un article non moins curieux serait de constater l'âge moyen de tous les décédés ; mais je n'ai là-dessus aucune donnée. Cependant je puis offrir une liste bien longue de nonagénaires, et même de quelques centenaires.
Resterait à faire la moyenne des naissances, des mariages et des décès en égard à la population, et à la comparer à ce qu'elle est pour le département et pour la France.
22 juillet 2008
CHAPITRE X - Bois et Forêts
13 juin 2008
CHAPITRE IX - Productions Du Régne Animal
Le gibier quadrupède nous offre : le sanglier, le cerf, (ou en a pris un à Neuilly en 1848), le Chevreuil, moins rare, le lièvre, très répandu ; mais le lapin de garenne est inconnu en terriers à l'état sauvage ; on en élève comme le lapin à duvet.
Oiseaux domestiques ou de basse-cour. On élève des oies, des poules, des coqs, des canards, des dindons quelquefois, des pigeons.
Parmi les oiseaux de proie : la buse, la sous-buse, l'oiseau de St Martin, la cresserelle, l'épervier, le hobereau, le tiercelet, le gerfaut, le buzard, l'émérillon commun, la chouette, l'effraie, la hulotte, le chat-huant, le corbeau, la pie, dite vulgairement l'agace, la corneille, la pie-grièche, le geai, l'écorcheur, le coucou.
D'autres espèces d'oiseaux ne sont pas moins répandues ; tels sont : le ramier, la tourterelle, la perdrix grise, le râle, la caille, l'aleyon ou pique-véron, la huppe, le grimpereau, le pic-vers, la sistelle, l'engoulevent, le cabaret ou linotte de vigne, quatre sortes de mésanges, de lavandière, la bergeronnette jaune, le troglodyte, le rossignol, la fauvette bec-figues, le rossignol de muraille, l'epeiche ou cul-rouge, le cul-blanc, le moteux, le traîne-buisson, , le bruant, la linotte, le proyer, le friquet, hoche queue, le bouvreuil, le verdier, le merle, le mauvis, le draîne, la grive, la perdrix, le loriot, le moineau, l'hirondelle ou martinet, l'étourneau d'eurapi, le gros-bec, le pinson, le chardonneret, l'alouette, le roitelet, le pipi, le boeuf ou pouillot, le traquet, moineau bartavelle rare ; l'hiver amène des plouviers, des vanneaux, des morillons, des oies sauvages, le canard sauvage, la poule d'eau, la morelle et le râle d'eau, sont les principales espèces aquatique.
Quant aux oiseaux de passage, nous citerons : l'aigle, l'autour, le buzard, la bécasse, la bécasine, la grue, la cigogne, l'hirondelle de mer, le pinson des ardennes, le pluvier, le rouge-gorge, la sarcelle, le torcal, le tarin, le vanneau, le héron, le butor, le courlis. Les grandes espèces aquatiques ne s'y arrêtent pas. L'hiver amène les mésanges du N. de l'Allemagne, le pinson des Ardenne, le pinson de neige et autres espèces inconnues ici.
En fait de reptiles, nous n'avons que la couleuvre à colliers, le colubes austriacu ou lisse, sans venin, l'orvet ou serpent de ver, très commun, la vipère-aspic, rare, mais venimeuse, qui met bas jusqu'à 15 à 20 petits en été ; c'est Virey qui dit l'avoir rencontrée dans le canton de Varennes, la grenouille rousse, la grenouille verte, les crapauds de toute sorte, la raine verte, la salamandre palmipède, dans les eaux dormante, et la salamandre à crète.
Viennent ensuite les poissons. Il y a des truites ( peut être le saluro-fario) l'anguille, le brochet, la carpe, le barbeau, des tanches dans l'Amance, beaucoup de meuniere (eyprut dabula), de vairon, de gardon, de loche, de lottes recherchées ; on trouve encore et surtout des épinoches, des goujons, des montelles, des barbottes, des chabots, des écrevisses, autrefois trés communes, aujourd'hui rares ; on en a vu d'énormes en Vivey. Dans les eaux stagnantes vivent surtout des anadontes, l'unio littoralis, l'unio pictorum, des dragonneaux ou jardium aquaticum, dans les marécages les sangsues communes (beaucoup en Vaucoulon, des plamaires, des lombries tubicolor. Ajoutons la limace, le limaçon, l'escargot, dont on recueille quelquefois des quantités énormes, et l'araignée.
La liste des insectes serait la plus longue de toutes, si on pouvait les nommer tous ; Bornons-nous aux indications suivantes. Le canton de Neuilly l'Evêque ne renferme aucun insecte venimeux ; on y trouve peu de coléoptères, on cite le curabe et de nombreuse tribus herbivores, entre autres les scarabéidès, les cérambyines, les chrysomètes, les brucher et les lépidoptères nocturnes. Viennent ensuite les lucanes, les mélolonthes, les cancharides, les lymexylons, plusieurs mycétophages diapères et de nombreux bolétophages, etc. On connaît les bruches des pois, les attélabes et les rynchites de la vigne, la calandre du blé, divers cerambyx, galéruques et endomyques, coléoptères du Bassigny ; beaucoup de grillons et de courtillières, de criquets ; moins de sauterelles, mais quantité de guêpes , de frelons et de crabons. Dans certaines années, on voit d'innombrables tipules, mouches à siles, empis, taon, cousins etc.
Terminons par le Xylocopes ou perce-bois, les chenilles, si désastreuses, les hannetons, les fourmis, les charançons, la coccinelle ou bête à bon dieu, l'altise des crucifères, et enfin, l'industrieuse abeille, qui est très répandue, et que l 'on élève pour son miel, plutôt que pour sa cires.
Mon petit mot :
Sur la partie poissons, je n’ai pas pu vérifier la bonne traduction de certains noms, n’ayant pas de livres adaptés.
Pour les insectes, les reptiles et sur les oiseaux de passage, idem, mes livres ne suffisent pas pour certains noms.
Sur le reste de la partie des oiseaux, je possède un vieux livre de 1925 de C Frionnet professeur de sciences naturelles, nommé « Les oiseaux de Hte Marne »
Certain nom comme la musareigne , je l’ai ai écrit comme il est sur le livre.
Sous buse = Busard-Circus Cyaneus (L.)
Hobereau = Faucon - Falco Subbuteo (L.)
Cresserelle = Faucon - Cerchneis Tinunculus(L)
Tiercelet = Faucon cresserelle ou Epervier ordinaire - Cerchneis Tinnunculus (L) - ou Accipiter nisus (L). Les deux on Tiercelet comme nom familier.
Gerfaut ???
Emérillon commun =Faucon Emerillon - Falco Oesalon
effraie = Chouette
Chat Huant = Chouette Hulotte
Ecorcheur = Pie Grièche écorcheur
Alcyon = Martin Pêcheur
Engoulevent : Caprimulgus europœus (L)(sur mon livre )et qui devient europaeus
Cabaret = Sizerin cabaret-Acanthis linariar (L)
Linotte de vigne = linotte ordinaire - Acanthis cannabina (L)
Lavandière = Bergeronnette grise
épeiche = Pic épeiche
Cul Rouge = Rouge Queue
Traine Buisson = Accenteur Mouchet - Accentor modularis (L)
Proyer = Bruant proyer - Miliaria calandra (L.)
Friquet = Moineau
Hoche queue = Bergeronette grise - Motacilla alba (L.)
Maurvis = Mauvis - Turdus iliacus ( sorte de grive)
Draine = ?
Boeuf = Roitelet triple Bandeau - Reglus Ignicapillus
Traquet = Traquet rubicole - Pratincola rubicola (L.)
Torcol = Torcole - Jynx torquilla (L.) (ordre des Pici)
Tarin = Verdier - Chloris chloris
Butor ??
12 juin 2008
CHAPITRE VIII - Production Du Régne Végétal
.... (mot non transcrit) avant 1788 Toussaint Robert teinturier et bourgeois à Prautoy, venait souvent à Marcilly chercher de la genesrole pour teindre.
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Mots dont je n'ai pas trouvé de traduction :
Tchymale, Topopagon, proyères ???